Oral français, les 3 contes

I. L'AUTEUR

Gustave FLAUBERT, romancier français, né à Rouen en 1821 et mort à Croisset (près de Rouen) en 1880. Flaubert garda de son enfance passée dans le milieu médical (son père étant chirurgien) un sens aigu de l'observation. Il connut aussi l'exaltation romantique des adolescents de province (Smarsh, 1839*) et de sa rencontre avec Elisa Schlesinger en 1836 à Trouville fut essentielle dans sa vie et son oeuvre; elle inspira Mémoires d'un fou en 1838, Novembre en 1842 et L'éducation sentimentale en 1869. Arrivé en 1841 à Paris pour faire son droit, il se lia entre autres avec Hugo, Louis Bouilhet, Maxime Du Camp. Il entretint avec ses proches une volumineuse Correspondance (de 1830 à 1880). Sujet à des troubles nerveux, il se retira dès 1844 à Croisset, qu'il ne quitta plus que pour retrouver à Paris son amie Louise Colet et pour voyager, avec Du Camp le plus souvent: voyages en Bretagne, 1847; en Orient, 1849-1851; en Algérie et en Tunisie, 1858.
L'oeuvre de Flaubert, qui s'impose par le succès de scandale de Madame Bovary (1857), compose, dans son double parti pris de réalisme et de remaniements stylistiques successifs, une tentative pour dominer à la fois l'incompréhension d'une époque bourgeoise(Bouvard et Pécuchet, 1881; Dictionnaire des idées reçues, 1911) et la tentation romantique qui l'obséda tout au long de sa vie: Salammbô, 1862; La tentation de Saint-Antoine, 1874; Trois Contes, 1877)**

* Toutes les dates inscrites après des titres d'ouvrages sont des dates de parution ou d'édition
** Synthèse de textes tirés de: La Littérature Française, Le grand Larousse et Le Petit Robert.
II. REFERENCES

); Auteur: Gustave Flaubert
); Titre: Trois Contes (recueil/triptyque)
); Editeur: Garnier-Flammarion
); Date de publication: 1988
); Première édition: 1877
III. PREMIER CONTE: Un Coeur Simple

A/ Résumé et description des personnages
Félicité, une servante parfaite pour sa maîtresse, une jeune femme bonne mais peu expansive de la petite bourgeoisie de Pont-l'évèque (un bourg du sud de Honfleur) et est "[enviée] à Mme Aubain pendant un demi-siècle", bien qu'elle soit un peu simplette. Elle est totalement dévouée à celle-ci mais surtout aux enfants, Paul et Virginie. Le fils, déjà grand, est envoyé au pensionnat d'un collège. La fille, moins âgée, commence le catéchisme. La bonne suit en même temps qu'elle, et finit par devenir fervente croyante, mais, étant peu réfléchie, devient mystique. A la suite d'un affreux coup du sort, elle apprend que son neuveu, qui représentait tout ce qu'il lui restait de famille, est mort pendant un voyage de commerce; sa protégée, Virginie, tombe ensuite malade et meurt. Les années s'écoulent... Dans la maison de Pont-l'Evèque, la maîtresse et la servante vivent côte à côte, progressivement rapprochées par la solitude et les souvenirs. Leur horizon se rétrécit encore, et les échos qu'elles reçoivent du monde sont si affaiblis qu'ils n'importent guère. Félicité reçoit un perroquet d'une amie de Mme Aubain, car personne n'en veut plus: elle va aimer l'oiseau comme elle a aimé les enfants de sa maîtresse et son neveu Victor, mais lui aussi finit par mourir et elle le fait empailler. Vingt ou trente ans passent encore... Paul se marie. Puis Félicité, devenues vielle, tombe malade. Elle et Mme Aubain meurent pieusement après une ultime prière qui montre le mysticisme de la servante à son comble.

B/ Thème principal: la vie parfaite. En effet, Flaubert a utilisé des passage intéressants de la vie de ses proches ou de ses connaissances et les a fondu dans un immense creuset pour forger la vie parfaite d'une famille banale, mais honnête et bonne autant qu'il est possible de l'imaginer.
IV. SECOND CONTE: La légende de Saint-Julien l'Hospitalier

A/ Résumé et description des personnages
"Le père et la mère de julien habitaient un château...": l'enfant, le héros de l'histoire, va naître dans un monde clos, renfermé: dans un château, autour de grands seigneurs, protégé par les murailles, le parc, le village, le bois, disposés concentriquement; dans le château même, il y a "des provisions pour plusieurs années". "On y vivait en paix" depuis longtemps, et le lieu était devenu aussi peu militaire que possible. Pourtant, le drame est proche: par exemple, l'évocation du basilic, symbole du mal... Au château, le Seigneur est une sorte de géant débonnaire; la Dame, très pieuse, est une excellente maîtresse de maison. On s'aperçoit petit à petit que Julien est pris d'une sorte de folie meurtrière: il tue toute sortes de petits et gros animaux. La seule façon pour lui d'assouvir sa passion est la chasse, et il prend un plaisir sadique à massacrer les cerfs, biches et faons. Un cerf, au moment de mourir, lui hurle trois fois: "Sois maudit! tu tueras ton père et ta mère!" Jamais il n'avait tenté auparavant de maîtriser sa frénésie du meurtre. Maintenant, il ressent envers ses actes de la terreur et envers sa personne de la pitié...
Il fuit son domaine natal pour faire partie de l'armée, et ainsi espère échapper à son sort. Il massacre des centaines d'ennemis, devient le "bon" soldat, qui protège les faibles, les pauvres, les prêtres, les orphelins. Malgré tout, la violence frénétique reste au fond de ses rêves... Il tombe amoureux et confie son horrible secret à son amante, qui combat son angoisse et sa peur pour le rassurer. Le temps s'écoule. Julien est maintenant marié et habite dans un château. Pendant qu'il assouvit sa passion à la chasse, ses vieux parents se présentent. Dans la forêt, tout paraît irréel, il est comme gouverné par sa folie. Enfin, il rentre chez lui, dans le noir, et croit que sa femme est couchée avec un inconnu, alors que ce sont ses parents, et les tue. Partout dans la pièce, au lever du jour, sont mis en évidence des objets à caractère religieux...

Une fois ses parents mis en terre, par repentir, il parcourt le monde à pied, pauvrement vêtu, sans rien sur lui que ses habits et mendie à travers tout le pays, pour expier ses crimes. Il s'en va sur les routes "jusqu'au jour où, ayant assez payé, il pourra s'arrêter". Dieu, qui avait tant éprouvé Julien le Frénétique, va éprouver jusqu'à la mort Julien le Saint, qui tente de sauver un lépreux de sa triste fin. Il sera pardonné de ses fautes, sera récompensé de sa bonté et montera au Paradis des Saints.

B/ Thème principal: le parricide - le mystère d'OEdipe
Julien, dont l'esprit est déformé par une sorte d'anomalie ou folie qui le pousse au meurtre et dont il a lui-même peur, tue des animaux, sans vergogne, pour assouvir sa fureur et pour ne pas risquer de tuer des hommes. Mais, comme OEdipe, on lui prédit le parricide et la prophétie s'accomplit par un ensemble de faits qui ressemble à s'y méprendre au hasard.
V. TROISIEME CONTE: Hérodias

A/ Résumé et description des personnages
Dans la citadelle de Machærous, le Tétrarque Hérode-Antipas, que l'inquiétude a éveillé avant l'aube, parce que le moment est venu de décider et d'agir, revient, en méditant, sur ses raisons de craintes et d'espoir face à l'armée ennemie des Arabes: en effet, il a répudié de sa cour la fille du roi des arabes... L'exposition du conte se termine par une donnée tragique, une présence surhumaine, une volonté énorme qui vient d'une voix lointaine, mystique: c'est la présence du Christ que décèle Antipas; ce chef romain est un excellent militaire, mais peut-être s'éloigne-t-il un peu trop de son rôle, de l'action, de l'acharnement nécessaire au succès pour céder plus volontiers à ses passions. Sa femme Hérodias, la reine, ressemble, elle, aux grandes reines d'Egypte ancienne: elles méprisent les hommes dont elles font leurs instruments, mais sont obligées de les tromper pour leur commander. Le roi a, enfermé dans les cachots, une homme que les Juifs appellent Saint Jean-Baptiste dont la libération est exigée par un homme blanc, Phanuel, qui vient dans la citadelle de la part de Iaokanann (qui n'est autre que Jean-Baptiste), sous peine d'horrible châtiments - qui ont déjà commencé à dévaster le pays que contrôle le Tétrarque. Puis Vitellus le Proconsul, son supérieur direct, arrive en ville. La foule immense de Machærous est là pour l'attendre. Vitellus traite son vassal ironiquement, bien que n'ayant que des bonnes intentions, et lui sont présentés les Juifs qui formulent leurs requêtes dans le chaos le plus total. Puis, il décide d'inspecter la forteresse: provisions, armes, chevaux, denrées rares, objets plus ou moins précieux... On en arrive au prisonnier, Jean-Baptiste. Mais il a disparu et on retrouve Jésus à sa place. Il maudit alors en un long monologue le peuple romain entier et surtout le Tétrarque et sa femme. Au soir d'une journée d'inquiétude, Antipas sent venir une sorte d'apaisement grâce à Hérodias... mais ce n'est que le calme avant la tempête!

On assiste ensuite à un festin, qui réunit tous les chefs, officiers, notables de la ville, dans une salle animée d'une vie tumultueuse. On voit surtout trois personnes: Aulus, qui symbolise l'extrème-Orient; Vitellus, Rome; enfin Antipas, le proche-Orient. Puis, une discussion éclate: Jésus est, selon certains, le Messie, mais le trois ne le croient qu'un "infâme bateleur". Ce festin est véritablement un carrefour des religions. Mais Tous les peuples rassemblés ne sont pas d'accord sur ce qu'il convient de faire aux nouveaux venus dans la religion, les Chrétiens. Alors survient une jeune femme, qui s'avère être Hérodias, la femme du Tétrarque, qui entame une danse de Salomé et exige la tête de Iaokanann sur un plateau.: le Tétrarque, acculé, est obligé de laisser faire car il avait promis. Manaeï, son bourreau personnel, recule comme frappé de peur devant le crime qu'il doit commettre. Après la mort du Saint, ses compagnons emportent ses restes à travers la Judée et la Galilée pour "annoncer le Christ, le Messie".

B/ Thème principal
C'est l'Histoire des origines du christianisme racontée d'une façon magni-fique, mais peut-être trop arbitraire mais qui paraît bien réelle par l'impression de vérité fournie par le texte: à la fin du conte, on voit les disciples de Jean qui partent avec Phanuel rejoindre le messie, ce qui ne concorde pas vraiment avec la Bible (Nouveau Testament).
VI. RAPPROCHEMENTS ENTRE LES TROIS CONTES

Peu de chose les rapprochent, si ce n'est:
); Le thème du Mystique dans la religion, que l'on retrouve toujours.
); Le style et la façon d'écrire caractéristique du recueil.
); Quelque ressemblances entre des détails des histoires (ex: la citadelle dans le 2ème et le 3ème conte).
?

VII. LE NARRATEUR

C'est un personnage exterieur au récit, qui n'existe que par les personnages des contes, et qui s'immisce dans leurs pensées. Il y a une quantité à peu près équivalente de description, de récit et de dialogue. A part celui de la religion et du mystisisme, il n'y a pas de champs lexicaux particuliers utilisés.
?

VIII. CONCLUSION





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Garde moi ça au chaud si jamais je l'ai l'année prochaine

Merci léo !

J'en prends bonne note.

ATTENTION


JE viens de tout lire, et je vois plusieurs fautes, notament dans Hérodias, je les trouvent vraiment graves, donc ne vous fiez pas à 100% à ce truc. Je vais essayer d'en trouver un mieux

dsl...

bons résumés des 3 contes, très bref... mais c deja qquch: http://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_contes

ne faites pas attention au reste c nul...


bcp de bonnes choses à dire pendant l'oral^^:
http://www.serieslitteraires.org/publication/article.php3?id_article=510

Noté également.

mais attention, ce que on a vu en cours prime tjrs, il faut bien faire attention à ce qui est dit, il faut tjrs vérifier si c'est juste ou pas...

(je parle du 2e lien, pour les résumés)

Je n'avais pas vu tes liens.

Ok, ne t'en fais pas, je verrai bien les notes.

En fait, c'est surtout pour le résumé, car pour l'analyse du texte, pour Mme Arbre, c'est d'avoir le nez dans le texte.

Samwasch a écrit:

Je n'avais pas vu tes liens.

Ok, ne t'en fais pas, je verrai bien les notes.

En fait, c'est surtout pour le résumé, car pour l'analyse du texte, pour Mme Arbre, c'est d'avoir le nez dans le texte.

et surtout ne pas parraphraser... sinon tu as tt de suite moins de 4.5

Alors ça, mille fois retenu !

Et être sûr de soi, posé, souriant...

Ce que je crains à cet oral, c'est uniquement la prof...

Vous savez que pour cet oral, la prof m'a enfermée à clé dans la salle pour aller boir son café tranquilement pendant ma préparation??
D'ailleurs Léo, c'est là que je t'ai envoyé le sms^^ Quand je dis now, c'est now lol
ça s'est bien passé, elle a eu l'air d'aimer (je suis tombée sur St Julien L'Hospitalier) Et vous?

moi quand ils sont dans un village au bords de mer dans le coeur simple... elle m'a dit à la fin: très bien, on ressent une très forte sensibilité.... voyons les résultats demain... :S

sinon moi j'ai hésité à changer de sujet... mais je me suis dis que non, ca devait être un signe du destion, depuis que g eu 5 en allemand je lui fais confiance^^

si jamais demain vers 12h30 à la biblio pour l'histoire géo... p-e que j'y serai avant je suis pas sur...

Je suis tombé sur l'acte 2, scène 5 de Don Juan, au moment où la Ramée fait la mise en garde à Don Juan. J'ai eu de la chance !

Et ça s'est assez bien passé. Je suis parfois un peu empressé...

Et tu t'es préparé combien de temps, finalement, léo ?

15 minutes...